Ce sont les missionnaires, catholiques sur la Grande Terre et protestants aux îles Loyauté, qui s’attachèrent les premiers à donner l’instruction aux populations indigènes dans des conditions matérielles
souvent précaires.
L’enseignement laïque ne débute qu’avec l’arrivée du premier gouverneur en titre de la Nouvelle-Calédonie, Charles Guillain, en 1862.
Avec la fin du régime de l’indigénat et avec l’obtention de la citoyenneté le 27 octobre 1946, les Mélanésiens peuvent enfin prétendre aux diplômes.
Le premier bachelier kanak a été recensé en 1962.
L’école ne devient réellement obligatoire pour tous qu’en 1957. Auparavant, elle n’était pas obligatoire si on habitait à plus de 2,5 km d’une école.
En 1987 est ouvert l’Université française du Pacifique, qui devient l’Université de la Nouvelle-Calédonie en 1999.